
ALGARVE
LE PROGRAMME :
5 jours sur la côte sud portugaise
Jour 1 - Faro
Quoi de mieux pour se reposer que la côte sud du Portugal ? Des plages, du soleil et de la nature, les vacances s'annoncent bien. Départ de l'aéroport de Nantes en ce jeudi soir. Nous nous envolons tandis que le soleil décline et teinte l'océan Atlantique de ses couleurs orangées. Nous arrivons à l'aéroport de Faro moins de 2h plus tard. À l'hôtel, le réceptionniste nous attend et m'appelle par mon prénom comme si on se connaissait. J'avais indiqué l'heure de notre arrivée auparavant et il ne doit pas y avoir 20 touristes français arrivant à la même heure. Il est près de 22h30, pas le temps de ressortir faire un tour dans la ville, nous aurons tout le temps demain.
Le lendemain matin, nous allons nous balader dans le vieux Faro sous un ciel sans nuages. Nous passons sous l'Arco da Vila, l'ancienne porte de la ville datant du XIXème siècle. Contrairement à ce qu'on nous avait dit avant de partir, les rues ne sont pas pleines à craquer. Il y a du monde certes mais nous pouvons flâner tranquillement. Dans le centre ville, les bâtiments sont très blancs, contrairement au reste de la ville où l'entretien des façades n'est pas toujours au rendez-vous. Nous allons ensuite visiter la cathédrale de Faro. Le bâtiment ne ressemble pas du tout à nos cathédrales français, principalement gothiques. La cathédrale date du XIIIème siècle et n'est donc pas très élevée de par sa taille. Notre ticket d'entrée nous donne accès à la fois à la cour intérieure et à la nef mais également au toit du bâtiment. La cour est jolie et ensoleillé mais je n'y vois pas un grand intérêt non plus mise à part un autel dans lequel sont incrustés des crânes qui me fait drôle impression. Le coeur de la cathédrale n'est pas très grand mais il est très fourni. Sur les côtés, on trouve une demi-douzaine d'autels richement décorés. Nous grimpons ensuite sur le toit et prenons un peu de hauteur sur la ville. D'un côté, nous voyons le parc naturel de la Ria Formosa que nous irons visiter dans l'après-midi. De l'autre côté, sous une grosse cloche, nous surplombons les toits de Faro. J'observe un certain contraste entre la vieille ville au pied de la cathédrale et les barres de logement plus loin.
Nous poursuivons notre découverte de la capitale de l'Algarve et certains bâtiments retiennent davantage mon attention que d'autres, notamment le consulat du Brésil, entièrement repeint en bleu. Tout le centre-ville est pavé et ces carreaux forment des mosaïques qui habillent la ville. Nous finissons la matinée près du port d'embarquement de Faro. Celui-ci se trouve face à la réserve naturelle de la Ria Formosa et de nombreuses guides touristiques sont là pour proposer leurs services afin de visiter le parc. La Ria Formosa faisait partie de nos spots à voir et nous décidons de réserver deux places sur un des bateaux pour visiter cette réserve durant l'après-midi.


Nous embarquons en ce début d'après-midi pour une visite de la Ria Formosa, avec quelques escales de prévues sur les îles au sud de la réserve. Nous partons avec un groupe d'une dizaine de personnes. Parmi elles se trouvent majoritairement des français mais également des italiens et des espagnols. Notre guide a l'air d'avoir la langue bien pendue et j'ai l'impression qu'on ne va pas s'ennuyer avec lui. Après nous avoir fait croire qu'il ne parlait que portugais et anglais, notre homme nous présente le déroulé de notre visite dans un français presque parfait.
Après avoir voguer à travers les lagunes de la réserve, notre première étape sera l'île de Barreta, appelée aussi île déserte. Nous passons devant des pavillons de pêcheurs et nous empressons d'aller rejoindre la plage. À côté du phare, la plage descend rapidement sur 3-4 mètres et les vagues viennent déferler avec force sur le sable. Nous nous éloignons un peu pour que pouvoir se baigner plus tranquillement. Même si nous sommes au sud du Portugal, il ne faut pas oublier que ce sont les eaux de l'océan Atlantique qui viennent réchauffer les plages de touristes et non celles de la Méditerranée. Après s'être détendus quelques instants, nous rejoignons notre guide à l'heure indiquée.
Notre prochaine escale sera l'île de Culatra, située juste à côté. Sur cette île se trouvent trois villages de pêcheurs qui vivent quasiment en autonomie. Il y a même une école sur l'île alors que celle-ci compte à peine 350 habitations. Se balader le long des allées fleuries est plus qu'agréable. Les locaux ont un cadre de vie de rêve. Nous décidons d'aller prendre une bière dans un bar à l'entrée du village. Je suis un peu surpris par la monnaie que me rend le serveur. Pour deux bières, j'ai dû payer seulement 1,60€ ! Une fois désaltérés, nous reprenons le bateau et nous nous rendons vers notre dernière étape qui est le village de Farol, situé au bout de l'île. Ce village est un peu plus grand et peut-être un peu moins fleuri que le précédent mais il n'en reste pas moins plein de charme. Tout au bout, on peut y voir le phare Ilha do Farol qui a donné le nom au village. Nous prenons le temps de nous poser près du rivage afin d'admirer le soleil se coucher tout en regardant les voiliers passer.
Nous rentrons vers le continent avec le soleil couchant après une après-midi bien remplie. Avant de rentrer à l'hôtel, nous allons prendre un verre dans un bar qui surplombe les quais de Faro et où l'on peut avoir une magnifique vue sur le port et le sunset.


Jour 2 - Lagos
Visiter l'Algarve ne se résume pas à Faro et signifie obligatoirement la location d'une voiture, même s'il est possible de sillonner la côte en bus. Nous partons donc récupérer notre Fiat Punto non loin de l'aéroport. Petite déconvenue lorsque l'hôtesse d'accueil nous annonce qu'il faut une carte de crédit et non une carte de débit pour récupérer la voiture. Nous nous en sortons avec un petit supplément de 200€, ça commence bien.
Nous prenons la route direction Lagos, située plus à l'ouest. Une autoroute longe toute la côte sud du Portugal et permet d'accéder rapidement aux principaux spots de la région. Ici, pas de péages, un appareil est directement intégré dans la voiture et bipe à chaque portique et débite automatiquement la somme due. Nous arrivons à Lagos en milieu de matinée et en profitons pour aller découvrir la ville à pied. Ici aussi, le sol est orné de pavés de différentes couleurs et les bâtiments sont majoritairement très blancs. Google Maps nous indique la présence d'un château mais nous n'arrivons pas à le trouver de suite. En arrivant devant ses "enceintes", plus facile de comprendre pourquoi il était si difficile à trouver. Le château se résume à deux petites murailles et ne vaut franchement pas le détour. Les rues de la ville sont relativement calmes en ce samedi matin, les touristes ont dû repartir chez eux en cette fin août. En passant dans une boutique de souvenirs, nous repérons pour la énième fois ces petits coqs symboles de l'Algarve mais surtout une explication de ce symbole. Cette légende portugaise s'appelle le coq de Barcelos et raconte comment un homme fut innocenté d'un vol d'un riche propriétaire en prédisant que le coq chanterait si il était innocent. Et le coq chanta.
Entre ses bars et ses restaurants, Lagos reste très calme pour ce matin mais il faut savoir que la ville prend davantage vie le soir. C'est ce que nous expérimenterons dans quelques jours. Mise à part cela, Lagos reste un village assez sympathique mais dont on fait rapidement le tour. Après déjeuner, nous reprenons donc la voiture pour nous diriger vers le point de vue du Ponta da Piedade.



Nous suivons alors le GPS qui nous emmène jusqu'à un phare situé au bord d'une falaise. Vu le nombre de voitures stationnées, je me doute que nous ne serons pas les seuls à profiter de la vue. Nous avançons donc afin de contempler ce paysage qui paraissait si beau sur les photos avant de partir. Un chemin entièrement refait avec des planches en bois longe tout le littoral et permet de sillonner entre les roches à sa guise. L'océan Atlantique se découvre et creuse de nombreuses cavités dans la roche rougeâtre. Des plages secrètes se cachent dans les creux et certains touristes risquent à s'y aventurer malgré les panneaux d'interdiction. La balade permet de découvrir une nouvelle plage ou une nouvelle grotte à chaque virage. Malgré mes craintes en voyant le nombre de voitures, le lieu est assez vaste pour que les touristes ne se marchent pas dessus. Durant notre balade, on entend d'ailleurs plus parler français qu'aucune autre langue, à croire que nous n'avons pas quitté notre pays. Sur l'un des points de vue, nous demandons à un couple de retraités de nous prendre en photo. Par chance, ils sont français et visitent la région depuis déjà plusieurs semaines. Ils nous donnent alors quelques conseils sur des lieux à visiter absolument ou d'autres à éviter.
De l'autre côté de la pointe, un escalier descend jusqu'à l'océan et des zodiaques prennent des touristes en balade afin de visiter la côte vue de la mer. Cette fois-ci, il n'y a qu'un seul passage et tout le monde se suit pour descendre ou remonter les escaliers. Une fois en bas, nous découvrons les traces que les incessants mouvements des vagues ont laissées dans la roche, entre arches et grottes. C'est là qu'on se rend compte de la force des éléments de la nature et que celle-ci peut sculpter des formes somptueuses.
Cette balade nous a donné quelque peu chaud et il est temps d'aller se rafraîchir sur l'une des plages du coin. Nous avions repéré sur la carte la Praia do Camilio situé juste à côté. Evidemment, il n'y a pas de parking bien propre pour se garer comme en France. Toutes les voitures sont rangées comme elles le peuvent sur le bas-côté. Arrivés sur place, un escalier en bois nous attend et descend jusqu'à la plage, située entre les roches. À première vue, il n'a pas l'air de rester beaucoup de places de libre pour bronzer vu le nombre de touristes. Sur les côtés de la plage, des arches creusées dans la roche permettent d'accéder à des plages encore plus petites. Avant de quitter Lagos, nous en profitons pour aller voir la Praia Dona Ana, une autre plage située à 3 minutes en voiture. Elle est bien plus grande que Do Camilio mais la moitié de la plage est déjà à l'ombre à cause des roches qui la surplombent.
Nous décidons donc de reprendre la direction de Faro. Sur la route du retour, nous faisons une petite escale à Portimao, petite ville portuaire réputée pour son port de plaisance animé. Nous flânons dans la ville et en profitons pour aller admirer l'église de Nossa Senhora da Conceição et son architecture très orientale. Nous allons ensuite sur le bord du port pour profiter de la tiédeur de la fin d'après-midi tout en sirotant un jus.


Jour 3 - Benagil
Troisième jour de visite et aujourd'hui, nous allons voir les célèbres grottes de Benagil. C'est l'activité incontournable en Algarve. Nous décidons donc de ne pas y aller trop tard histoire d'y être avant l'afflux de touristes. Tout commençait bien jusqu'au moment où l'on se rend compte qu'il n'est possible de payer qu'en espèces au comptoir de bord de plage. Je me vois obligé de reprendre la voiture et d'aller jusqu'au village le plus proche pour retirer la somme nécessaire. Nous refaisons à nouveau la queue, obtenons notre ticket pour le bateau, puis refaisons la queue, et montons enfin avec une dizaine de personnes dans un zodiaque. Nous longeons la côte tout en admirant les différentes grottes que l'océan a creusé au fil des millénaires. La seconde grotte est la plus grande de toutes et celle que l'on voit partout en photo sur les brochures. Elle est tellement grande qu'elle contient une plage. Il est possible de s'y rendre à la nage ou en paddle en partant de la plage de Benagil même s'il est conseillé d'être très bon nageur. Des secouristes circulent sans cesse afin de vérifier qu'il n'y ait pas d'accident. La grotte est surplombée d'un trou où l'on voit des têtes de touristes imprudents dépasser. J'essaye tant bien que mal de prendre des photos même si ce n'est pas chose aisée avec le mouvement des vagues. Un peu plus loin, notre guide nous emmène dans une grotte beaucoup plus petite et accélère d'un coup pour rentrer à l'intérieur malgré l'étroitesse de l'entrée. Un bon coup de frayeur pour nous mais il vaut mieux accélérer pour que le bateau ne suive pas le mouvement des vagues et vienne se frotter à la roche.
Nous poursuivons notre balade jusqu'à ce que notre guide nous indique la présence d'un éléphant dans la roche. Pas visible au premier coup d'oeil, mais la présence de deux arches consécutives peut, il est vrai, faire penser à un éléphant qui aurait sa trompe dans l'eau. Un peu plus loin, nous arrivons au large de la Praia da Marinha, que nous aurons l'occasion d'aller voir un peu plus tard dans la journée. Sur le chemin du retour, notre guide décide de mettre plein gaz pour rejoindre la plage de départ le plus rapidement possible. Cette fois-ci, pas question de sortir mon portable pour faire des photos, celui-ci est rangé bien au fond de ma poche.


Nous déjeunons sur le pouce puis nous partons rejoindre la Praia da Marinha à pied. Le chemin qui mène à cette plage longe la côte et offre une vue magnifique sur tout le littoral. Le chemin est fait de terre ocre très spécifique à la région et est donc par conséquent, très poussiéreuse. Faire la balade en tongs n'était peut-être pas la meilleure des idées. Nous passons au-dessus de trous qui sont les ouvertures supérieures des grottes croisées plus tôt dans la matinée. Certains s'en approchent dangereusement malgré les barrières de sécurité. La côte est parsemée de plages inaccessibles par la terre mais certains courageux ont réussi à y accéder en paddle et peuvent alors profiter de la plage pour eux seuls. Nous arrivons ensuite aux arches formant le fameux éléphant de tout à l'heure. À cet endroit, selon un angle de vue bien spécifique, il est possible de prendre une photo où le découpage de la côte forme un coeur. Je pense qu'il faut un peu plus de hauteur pour cela et pourquoi pas avoir un drone, tout ça pour une photo. Instagram quand tu nous tiens. De ce côté-ci du littoral, la terre a subi l'érosion pendant des millénaires et est magnifiquement sculptée.
Nous arrivons enfin à la célèbre Praia da Marinha. Selon certains magazines du tourisme, elle fait partie des 20 plus belles plages du monde. Les falaises de roche ocre qui la surplombent y sont pour beaucoup. À cette heure avancée de l'après-midi, la plage est déjà remplie et nous devons jouer des coudes pour réussir à poser notre serviette. Nous restons un moment à nous prélasser, à alterner entre se dorer la pilule et piquer une tête pour se rafraîchir. Le cadre est quand même plutôt sympa. Au loin, des voiliers et des bateaux de plaisance profitent de l'après-midi ensoleillée pour voguer un peu.
Nous repartons en fin d'après-midi et nous décidons de faire une escale par Albufeira sur la route du retour. Ce village est réputé pour être la station balnéaire par excellence et on ne s'y trompe pas. Albufeira est dénuée d'authenticité, remplie de touristes, de magasins de souvenirs et d'hôtels en tout genre. Une immense plage est située au pied des bâtiments blancs et les habitants profitent de la tiédeur de la fin de journée. Nous faisons un tour rapide dans les ruelles dans la ville sans trop s'y attarder.
De retour à Faro et après une douche rafraichissante à l'hôtel, nous arrivons pile au bon moment pour apprécier le coucher de soleil sur le port. Chaque sunset est différent est on ne se lasse jamais de les admirer. Après cela, nous finissons notre journée par une énorme paella de la mer, avec évidemment l'ingrédient principal du pays, de la morue.



Jour 4 - Sagrès
Nous approchons déjà de la fin du séjour et il est temps pour nous d'aller explorer la pointe ouest de la côte portugaise. Nous prenons donc l'autoroute et arrivons en un peu plus d'une heure jusqu'à la ville de Sagrès (réputée pour sa bière) et plus précisément au cap Saint-Vincent. Avant d'arriver à l'extrême ouest de l'Europe, les eaux claires de la Praia do Beliche apparaissent et nous ordonnent de faire une petite pause. Il est encore tôt dans la matinée et seuls une dizaine de personnes profitent de la quiétude de l'endroit. Il est un peu tôt pour se baigner, l'eau est encore fraiche mais la couleur de celle-ci est plus qu'attirante. Sur un coin de la plage se situe une succession de cavités, où certains touristes ont élu domicile, en témoigne la présence d'une table de pique-nique et de plusieurs chaises.
Nous quittons le calme de Beliche pour arriver au cap Saint-Vincent et ses puissantes bourrasques de vent. Obligation de renfiler un sweat malgré le temps ensoleillé. Sur le versant ouest se détache un rocher ressemblant étrangement à une chaussure. Nous rentrons ensuite dans l'enceinte du phare de St-Vincent où le tour est vite fait. Nous passons simplement par une petite boutique de souvenirs. Ici, tout est prétexte à être vendu compte tenu que nous sommes où point le plus au sud de toute l'Europe et les commerçants ne s'y trompent pas. Nous longeons la côte de l'autre côté du phare et la vue de celui-ci sur la roche découpée offre un magnifique paysage. Quelques trainées de nuages dans le ciel viennent compléter le tableau. Avant de repartir pour notre exploration de la région, nous allons déguster une saucisse sur un des stands situés à l'entrée du phare. Mais ce n'est pas n'importe quelle saucisse, c'est la dernière saucisse avant l'Amérique selon les deux allemandes qui nous servent (Letze Bratwurst vor Amerika dans le texte). Comme quoi, tout argument est bon à prendre pour vendre des saucisses.


Après déjeuner, nous reprenons la route dans le sens inverse et nous nous arrêtons un instant près du fort de Saint-Antoine de Belixe. Ce sont simplement les ruines d'un ancien fort et on ne peut pas réellement rentrer à l'intérieur. Nous ne nous y attardons pas et filons vers la forteresse de Sagrès. Après avoir garer la voiture devant le bâtiment militaire, je m'en vais voir l'eau en bas de la falaise et je reste émerveillé par la couleur de l'eau. J'y reste alors de nombreuses minutes pour prendre le plus de photos possible. J'arrive à avoir une photo qui me plait assez bien avec les nuances de la couleur de l'eau à côté de celle du sable. On dirait un fond d'écran d'iPhone. Nous rentrons alors dans la forteresse pour la modique somme de 3€, il fait bon d'être étudiant parfois. Le bâtiment est en réalité une muraille qui longe les bords de la côte, laissant en son centre beaucoup d'espace vide et un phare. Nous faisons donc le tour des murailles, regardant la côte à travers les meurtrières et admirant les canons encore présents. De l'autre côté de la forteresse se trouve la Praia do Tonel, où les vagues viennent s'écraser contre les roches ocres. Une fois encore, le contraste entre la couleur de l'eau et celle de la roche est magnifique. Tout au long de notre balade dans la forteresse, des panneaux nous expliquent les fonctions des différents bâtiments encore présents. On comprend qu'elle a joué un rôle primordial lors des explorations portugaises vers les côtes africaines.
Avant de retourner directement sur Faro, nous décidons de finir l'après-midi sur la plage de Mareta, située à côté de Sagrès. L'eau est toujours un peu fraiche mais quel plaisir de se rafraichir après une journée d'excursions. Une fois notre sieste sur le sable terminée, nous retournons du côté de Lagos. La ville était relativement calme il y a deux jours, elle l'est beaucoup moins en ce lundi soir. Lagos est remplie de restaurants et de bars en tout genre et c'est l'endroit préféré des touristes pour venir terminer leur journée. Nous ne dérogeons pas à la règle et allons manger une pizza dans une des ruelles de la ville. Après diner, nous restons profiter des animations musicales de la ville encore quelques instants avant de nous en retourner vers Faro.



Jour 5 - Vilamoura
Aujourd'hui, c'est mon anniversaire mais c'est également notre dernier jour en Algarve, les vacances arrivent malheureusement à leur terme. En partant de l'hôtel, nous retournons faire un tour sur le port de Faro. À l'endroit où se trouvait une estrade la veille, les employés municipaux rangent le matériel des différents spectacles qui ont eu lieu pendant l'été. Nous pouvons désormais accéder au I Love Faro et prendre quelques photos comme deux bons touristes.
Nous ne prenons notre avion qu'en fin de soirée, nous avons donc le temps d'aller faire un tour à Vilamoura, petite ville portuaire située non loin de Faro et réputée pour être la Saint-Tropez de l'Algarve. À peine arrivés, la réputation de la ville se confirme. Vilamoura se résume à un port de plaisance rempli de yachts plus ou moins grands, le tout entouré de restaurants, bars et autres boutiques de vêtements. Nous prenons le temps de faire un tour du port et d'admirer ces énormes barques. Certaines peuvent même contenir un jet-ski dans leur coffre. Nous tombons sur un bateau où le propriétaire a jugé bon d'assortir les couleurs et les motifs de son yacht et de son 4x4 garé juste en face. Nous allons ensuite prendre un verre et de quoi grignoter sur l'une des nombreuses terrasses.
Avant de partir pour l'aéroport, nous décidons de nous rendre sur la plage de Vilamoura, histoire de profiter du sable portugais une dernière fois. Cette fois-ci, pas de baignade, toutes nos affaires sont dans la voiture et je n'ai pas envie de passer le trajet dans l'avion avec du sable dans le dos. Nous quittons Vilamoura en fin d'après-midi, nous déposons notre Fiat Punto chez le loueur et filons vers l'aéroport. Il est temps de rentrer.
Nous ne sommes restés que cinq jours en Algarve mais cela me semble suffisant pour visiter les plus beaux spots de la côte. Quelques jours supplémentaires nous auraient sans doute permis de visiter quelques villages plus typiques situés dans les terres. Car il est vrai que la côte sud portugaise est somptueuse du point de vue de ses paysages mais elle manque cruellement d'authenticité. Je reviendrais surement au Portugal pour la trouver, que ce soit à Lisbonne ou à Porto.

