
VAR
LE PROGRAMME :
10 jours sous la chaleur Varoise
Jour 1 - Toulon et la plage du Mourillon
Après la montagne l'été précédent, celui-ci sera placé sous le signe de la Méditerranée. Mais pour y aller, il faut savoir se lever tôt et faire preuve de patience. Départ de Nantes aux alentours de 5h du matin pour arriver sur Toulon près d'une demi-journée plus tard. Notre Airbnb se situe en plein coeur du centre historique de la ville, plus précisément sur la place Puget. Autant cela peut paraitre une bonne idée, ça l'est tout de suite moins lorsqu'il s'agit de décharger la voiture depuis un parking souterrain et de monter les bagages au 5ème étage, sans ascenseur évidemment. Pour la suite de notre séjour, nous avons pu trouver un parking gratuit situé à une dizaine de minutes à pied.
Après avoir récupéré les clés de notre appartement et défait nos valises, nous enfilons directement notre maillot de bain et partons en direction de la plage pour nous rafraichir. Nous longeons le port de Toulon et prenons déjà note des différentes compagnies batelières faisant les navettes avec les différentes îles. Nous poursuivons notre route jusqu'aux plages du Mourillon, véritable petit village collé au sud de Toulon. Ce ne sera certainement pas la plus belle plage que nous ferons mais après une journée sur la route, nous nous en délectons.



Jour 2 - Centre-ville de Toulon et îles du Gaou
Première matinée sous le soleil Varois et nous en profitons pour prendre notre petit déjeuner en terrasse au pied de notre appartement. Ça a quand même du bon d'être en plein coeur de la ville. Ce matin, nous ne partirons pas loin puisque nous allons découvrir cette belle ville de Toulon. Nous commençons par faire un tour sur le marché du cours Lafayette et ce qu'on peut dire, c'est que cela sent bon la Provence entre les légumes du soleil, les épices et la lavande. Nous poursuivons notre chemin jusqu'à la cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds. En arrivant devant, il est difficile de croire que c'est une cathédrale. Étant plutôt habitués d la grandeur des cathédrales baroques du nord de la France, cela a de quoi surprendre. Cela me rappelle un peu ce qu'on a pu voir au Portugal. L'intérieur est à l'image de l'extérieur, plutôt simple et épuré. On est loin des dorures surchargées que l'on peut trouver dans les églises baroques.
À quelques rues de là, nous tombons sur une oeuvre plutôt singulière puisqu'il s'agit d'une coque de bateau très colorée sortant d'un immeuble. Et je dois dire que le rendu est plutôt réussi. Encore un peu plus loin, nous arrivons devant l'Hôtel des Arts et sa façade très colorée. On dirait un tableau géant ! Nous traversons ensuite le boulevard de Strasbourg pour atteindre la place de la Liberté, une immense place entourée de palmiers et des principaux bâtiments de la ville : les galeries Lafayette, le Grand Hôtel, le cinéma et le théâtre. En son centre se trouve une grande fontaine appelée la Fontaine de la Fédération. Sur le chemin du retour à l'appartement, nous passons devant l'Opéra de Toulon, un joli édifice d'architecture néo-classique.



Pour cet après-midi, nous prenons la voiture et nous dirigeons vers la commune de Six-Fours-les-Plages et plus précisément les îles du Gaou. Comme dans presque tous les lieux que l'on va visiter, la voiture est reine et trouver une place de stationnement n'est pas une mince affaire. Nous commençons par l'île du Petit Gaou, qui pourrait être considéré comme un îlot. Le seul bâtiment de l'île est un bar de plage et le tour peut se faire en deux minutes montre en main. Nous passons une passerelle d'une dizaine de mètres pour arriver sur l'île du Grand Gaou. Ici, l'eau n'a pas la même couleur que les plages du Mourillon. La faible profondeur rend la mer transparente jusqu'à plusieurs dizaines de mètres au large. Nous prenons les chemins piétonniers entre les pins jusqu'à atteindre la plage du Gaou (quel nom original). Celle-ci fait face à l'ile de la Tour Fondue, autrement plus grande et surtout connue pour abriter la tombe de la légende locale Paul Ricard. L'île est atteignable à la nage, j'y poserais le pied seulement pour le fun. Nous profitons de l'eau limpide pour tester nos lunettes de plongée et nos chaussures aquatiques. Sur ces plages de cailloux ou de galets, ce sera notre meilleur investissement.
Sur le chemin du retour, nous nous arrêtons prendre un petit cocktail au bar cité précédemment. Nous remontons vers la voiture et j'avais pour idée de voir le coucher de soleil depuis la plage du Mont Salva, située en bas de mini calanques. Arrivés sur place, nous nous rendons compte que l'accès n'est pas si aisé et que nous ne pourrons pas vraiment voir le sunset. Nous mettons alors le cap pour le Brusc et son sympathique petit port. Nous dinons sur la plage du Gros en admirant les couleurs dorées de la fin de journée. Pourtant tout n'est pas si beau, une étrange fumée semble provenir du nord. Étant donné les incendies fréquents en été, cela n'est pas très rassurant. Finalement, la fumée s'estompe et la nuit peut finalement tomber. Face aux vagues, une merveilleuse nouvelle viendra ponctuer cette douce soirée.




Jour 3 - Hyères et la presqu'île de Giens
Après une nuit où la température a eu du mal à passer sous les 30°C, nous nous mettons en route pour la ville fortifiée de Hyères. Une partie de la ville est située en hauteur et a gardé son architecture d'antan. Qu'il fait bon de trouver un peu de fraicheur à l'ombre des pierres après une nuit étouffante. Nous déambulons à travers les boutiques de souvenirs et de savons à la lavande pour arriver sur ce qui semble être la place principale, à savoir la place Massillon où se dresse devant nous la Tour des Templiers. Et si elle est là, c'est bien pour qu'on grimpe à son sommet. Quelques dizaines de marches plus tard, nous nous retrouvons à surplomber les toits de la ville. On se croirait presque dans l'univers d'Assassin's Creed, surtout avec un nom de tour pareil. De la terrasse panoramique, nous pouvons apercevoir la mer et les différentes îles d'Hyères : Porquerolles, Port-Cros et l'île du Levant.
Nous poursuivons notre ascension jusqu'à la Collégiale Saint-Paul, une église aux murs intérieurs très blancs mais avec la particularité d'avoir un pan de mur complètement recouvert d'icônes religieux. Un peu plus haut se trouve le château d'Hyères mais nous faisons le choix de faire une croix dessus. Nous redescendons en s'arrêtant nous désaltérer au lavoir puis en sillonnant les ruelles en fleurs. Certains murs sont recouverts de magnifiques fresques rajoutant encore plus de couleurs à une ville qui n'en manquait pas.



Après une matinée à arpenter les rues de la vieille ville, l'après-midi sera placée sous le signe de la détente. Nous reprenons la voiture et mettons le cap sur la presqu'île de Giens située juste en face. Pour l'atteindre, nous longeons un isthme où l'on peut apercevoir la mer de chaque côté de la route. Une fois arrivés sur la presqu'île commence le parcours du combattant pour un automobiliste : trouver une place où se garer. Dans ces moments-là, Google Maps n'est pas toujours ton ami. Pour lui, traverser l'île à travers des propriétés privées n'est pas un problème. Après plusieurs essais infructueux, nous trouvons une place aux abords de ce qui semble être un centre de soins. J'ai repéré la plage de la Vignette située juste en contrebas. Malheureusement, 30 secondes après avoir commencé à descendre le sentier, une dame nous arrête et nous fait comprendre qu'il est formellement interdit de traverser le centre de soins. La plage en question est même réservée pour les patients.
Pas le choix, nous remontons et nous dirigeons vers la plage du Pradeau. En arrivant près de la tour Fondue, nous apercevons des parkings complètement complets et nous nous disons que la plage va être blindée. Que nenni, la plupart prennent la navette pour Porquerolles. En arrivant en tout début d'après-midi, la plage est pratiquement vide mis à part quelques vacanciers du camping situé juste à côté.
La plage est superbe, l'eau est limpide, turquoise et s'amuse de nuances de bleu. Après avoir dévoré notre pique-nique, je prends mes lunettes et plonge pour explorer les fonds marins. Pas besoin d'aller très loin pour apercevoir quelques poissons. L'après-midi sera rythmée par des allers-retours entre la serviette et la mer pour se rafraichir.


Jour 4 - Le Parc National des Calanques
Aujourd'hui, nous sortons du Var pour aller parcourir le département voisin, les Bouches-du-Rhône et plus particulièrement le Parc National des Calanques. D'un pied matinal, nous nous rendons sur le parking le plus proche des calanques avant qu'il ne soit pris d'assaut. En partant de Cassis, nous pouvons accéder à trois calanques, dans l'ordre : Port-Miou, Port-Pin et En-Vau.
La calanque de Port-Miou est située en contrebas du parking et c'est la première que nous voyons. Elle n'est quasiment pas accessible pour la baignade. De nombreux bateaux de plaisance sont alignés le long des rochers au grand bonheur de leurs propriétaires. Nous poursuivons notre balade, qui s'apparente presque à une randonnée, jusqu'à la calanque suivante, celle de Port-Pin. Une petite crique s'y dévoile au creux des rochers. Puisqu'il ne faut qu'un petit quart d'heure pour l'atteindre, celle-ci est vite pleine. Notre objectif est donc la calanque d'En-Vau et nous allons devoir prendre notre mal en patience puisque qu'il nous faudra une bonne heure de marche avant d'y accéder. Le bonheur, ça se mérite ! Et on ne parle pas d'un petit chemin piétonnier en bord de mer, non, ici les baskets sont plus que recommandées puisque certaines descentes se font même sur les fesses.
Quel soulagement de toucher enfin notre but. La calanque la plus éloignée est forcément la plus belle. Une eau verte turquoise nous attend et nous ne tardons pas longtemps avant de plonger nous rafraichir. Malgré l'éloignement de cette plage, nous ne sommes pas seuls. La plage est comble. En effet, la moitié des vacanciers accèdent au site en arrivant par la mer, soit en kayak, soit en paddle. Une fois encore, je ressors mes lunettes de plongée et pars en exploration. Avec tous les rochers de chaque côté, les abris sont multiples et de nombreux poissons défilent autour de moi. Je ne m'en lasse pas, je crois que je pourrais les observer des heures durant.
Bon, ce n'est pas tout, après plusieurs heures de farniente, il est temps de remonter et dieu sait que ce ne sera pas une partie de plaisir. Mais au moins, on sait à quoi s'en tenir. Près d'1h30 plus tard, nous revenons près de notre voiture. Nous descendons prendre un goûter dans Cassis. Son port et ses façades colorées valent tout de même le détour. Sur le chemin du retour, nous passons par la route des crêtes jusqu'à la Ciotat, histoire de profiter des couleurs du soleil couchant et de la vue sur les falaises.
Jour 5 - Marseille
Comme la veille, nous quittons notre département d'accueil pour rejoindre la capitale de la bouillabaisse, Marseille. Nous nous y rendons en train depuis la gare de Toulon afin de ne pas avoir à se prendre la tête sur le stationnement. Nous y retrouvons un couple d'amis installés là-bas. Notre visite de la ville commence par le Centre de la Vieille Charité où se tiennent des expositions temporaires. Il s'agit d'un ancien bâtiment religieux qui avait pour première vocation d'accueillir les nécessiteux de la ville. Nous faisons le tour du cloitre grâce auquel nous pouvons admirer une très jolie chapelle au centre de la cour.
Nous ressortons au coeur du quartier du Panier et ses charmantes ruelles. Même si le quartier semble sympathique, j'en avais un meilleur souvenir lors de mon premier passage en 2018. Nous poursuivons notre route jusqu'à la Cathédrale de la Major et je dois dire que son architecture tout en rayures détonne. L'intérieur reste sobre mais néanmoins très harmonieux. Petit plus pour le plafond situé au-dessus du porche, richement décoré. Juste en face de la Cathédrale se situe le Mucem, le musée d'arts modernes de la ville. Là encore, l'architecture vaut le coup d'oeil. L'intégralité du musée est recouvert d'un maillage d'acier rappelant les coraux marins. Nous passons par une passerelle surplombant le musée et donnant un joli spot en trompe l'oeil sur la Major. De l'autre côté, nous apercevons le Vieux-Port, surplombée par la basilique Notre-Dame de la Garde. Nous en profitons pour boire un petit rafraichissement sur les abords du Port.
Midi sonne l'heure du déjeuner et nous nous rendons chez un italien non loin de là que nos amis ont réservé, le Splendido. La décoration intérieure est tout à fait atypique et laisse penser à un grand cirque. Même les toilettes dénotent puisque chaque cabine est entourée de miroirs. Vous vous retrouvez donc à faire vos besoins en tête à tête avec vous même.
Une fois le ventre plein, nos amis nous amènent à une petite cabane qui appartient à leur famille située juste au-dessus de la plage du Bain des Dames. Ainsi, nous pourrons nous prélasser au soleil sans avoir à s'inquiéter du nombre de personnes sur la plage. Nous descendons nous baigner même si les vagues sont nettement plus nombreuses que la veille. Ici, pas moyen d'apercevoir quoique ce soit au fond de l'eau. La houle est trop forte. Je me fais même surprendre en m'éloignant un peu trop du rivage et en ayant beaucoup de peine à rejoindre le bord. Je trouve ça même dangereux que la baignade soit autorisée au vu de la proximité avec les rochers.
La journée se termine par des pizzas et un magnifique coucher de soleil. Nous devons sprinter un peu pour ne pas louper notre TER mais retrouvons sereinement notre appartement toulonnais.




Jour 6 - Île de Porquerolles
Second jour de suite où nous n'allons pas avoir besoin d'utiliser notre voiture. Nos billets sont réservés depuis plusieurs jours, nous allons pouvoir prendre place sur l'une des navettes reliant Toulon à Porquerolles. Nous traversons la rade de Toulon et ses bateaux militaires sous les commentaires de notre guide. Après environ une demi-heure, nous accostons sur le quai de Porquerolles. À peine arrivés, nous nous en allons récupérer nos VTT, indispensables pour pouvoir se déplacer sur l'île. Le loueur de vélos nous conseille sur les spots à voir et sur leur distance entre eux.
Nous débutons donc notre petit tour par la plus belle plage de l'île (et même l'une des plus belles d'Europe), la plage de Notre-Dame. Lorsque nous y arrivons, je dois bien admettre que la vue est à couper le souffle. Une plage paradisiaque tout simplement. Nous y passons tout notre matinée et tâchons de profiter pleinement de chaque instant dans ce décor de rêve.
Nous reprenons nos vélos pour aller voir la calanque de l'Indienne. Se balader à travers les pins main dans la main, on n'est pas loin de la définition du bonheur. La calanque de l'Indienne ne nous retient pas bien longtemps. Ce côté de l'île est davantage fait de falaises moins accessibles. Le décor est somptueux mais nous poursuivons jusqu'aux Gorges du Loup. Il s'agit d'une langue de mer qui s'insert entre les rochers. Nous descendons prudemment jusqu'au bord, posons nos affaires sur les rochers puis plongeons dans l'eau transparente. Ici, pas de plage, simplement une dizaine de baigneurs et des centaines de poissons dans chaque recoin. Plus un endroit est inaccessible au grand public, et plus c'est une pépite.
Dernière étape de notre tour de Porquerolles, la plage d'Argent. Beaucoup de monde, rien de fou comparé à ce qu'on vient de voir. Nous y restons quand même pour cette fin d'après-midi mais je ne la recommande pas particulièrement. De retour dans le centre de Porquerolles, nous rendons nos vélos, remercions le loueur et allons nous prendre une petite glace bien méritée.
Une fois revenus en terre toulonnaise, nous prenons une douche et allons diner sur les bords du port sous des couleurs rougeoyantes.



Jour 7 - Sanary-sur-Mer et Bandol
Déjà une semaine que nous sillonnons les routes varoises mais il nous reste encore quelques pépites à découvrir. Aujourd'hui, cap sur le village de Sanary-sur-Mer ! Avant de découvrir ses ruelles, nous arrivons sur son port et ses dizaines de bateaux de plaisance. Attention, ici pas de yachts mais de simples embarcations de 3-4 mètres de long richement colorées. C'est à se demander s'il y a un dress code à respecter quand on voit l'énergie qui a été dépensée pour que chaque bateau rende jaloux son voisin.
Après avoir fait le tour du port jusqu'au phare, nous rentrons dans le coeur du village et nous découvrons le charme de ses petites rues, elles aussi très colorées. C'est typiquement le genre d'endroit où il fait bon flâner sans se préoccuper du temps qui passe. Madame ne se fait pas prier pour rentrer dans les boutiques de vêtements et essayer une des nombreuses robes fleuries qui ornent les devantures. Ici, tout respire l'été et les vacances. Nous passons devant une pâtisserie et nous laissons tenter par une spécialité venue d'Oran, à base d'abricots. Nous dégusterons tout ça dans notre prochain village étape.



Et notre prochaine se situe non loin de là puisqu'il s'agit de Bandol. Après être tombé sous le charme de Sanary, sa voisine fait bien pâle figure. Nous passons d'un village typique du sud de la France à une station balnéaire sans saveur. Ce qui attire les foules, ce sont les plages et Bandol en compte quelques unes sur son littoral mais après toutes celles que nous venons de voir les jours précédents, nous sommes bien déçus.
Malgré cela, les bâtiments qui se cachent derrière les façades de la grande rue se laissent regarder avec leurs couleurs pastels. Mais en l'espace de 15 minutes, le tour est fait et il n'y a plus grand chose à voir. Nous profitons tout de même de la plage du casino pour nous détendre au soleil. Le retour à Toulon se fera sans amertume.



Jour 8 - Bormes-les-Mimosas et Le Lavandou
La fin du séjour approche mais le tour des petits villages charmants n'est pas terminé. Prenons un peu de hauteur et arrêtons nous à Bormes-les-Mimosas. C'est écrit en gros, on ne peut pas se tromper. Nous avons beau être prêt de la mer, Bormes s'apparente presque à un village de montagne avec ses rues montantes et descendantes, ses ruines de château et ses murs fleuris. Vu que le village est situé sur les pentes d'une colline, chaque coin de rue peut se révéler être un point de vue fort sympathique. Nous montons jusqu'à l'ancien château des Seigneurs de Fos dont il ne reste plus grand chose mais le spot a le mérite de valoir le détour puisque nous pouvons voir sans effort les couleurs de la Méditerranée. Bormes regorge de petites places très fournies en végétation. Ainsi, la température descend de quelques degrés non négligeables après un séjour où le thermomètre est difficilement passé en dessous des 30°C.
Nous entrons dans une petite boutique où il vaut mieux baisser la tête pour pouvoir rentrer. Un couple de quinquagénaires nous accueille chaleureusement et nous font découvrir leurs produits locaux. Nous repartons avec quelques fioles d'huile d'olive et le charmant surnom de "Petits LU".




Pour la prochaine étape, il suffit de descendre la route jusqu'à la mer. En contrebas de Bormes se trouve Le Lavandou. À l'inverse de Bandol, la commune du Lavandou prouve que l'on peut être une station balnéaire et conserver un charme certain. Nous commençons par nous balader dans ses ruelles et en profitons pour regarder les menus des nombreux restaurants en vu du diner de ce soir. Ce qu'on peut dire, c'est qu'on ne manque pas de choix. Il en va de même pour les boutiques de vêtements et plus particulièrement de robes d'été.
Après avoir déjeuner dans un petit restaurant face au port, nous rejoignons le sentier du littoral. Celui-ci part du port et permet de rejoindre la plage de Saint-Clair tout en longeant les rochers. Nous arrivons sur la plage en début d'après-midi et une magnifique eau transparente nous fait face. Nous trouvons une place à l'ombre et ce ne sera pas de trop pour se protéger du soleil. Une fois n'est pas coutume, j'attrape mes lunettes et me jette à l'eau. Si les premiers mètres n'abrite que peu de vie sauvage, je trouve mon bonheur au-delà des bateaux de plaisance. Ici, on peut voir jusqu'à 10 mètres de profondeur et les poissons se déplacent par bancs entiers. Je me prélasse de longues minutes en les regardant évoluer autour de moi. L'après-midi sera une longue alternance d'instants de bronzette et de moments de plongeon. Selon les maitres nageurs, l'eau monte à 28°C !
Nous revenons dans le centre du Lavandou en repassant par le sentier du littoral qui se montre encore plus beau sous des couleurs chatoyantes. Nous avons trouvé notre restaurant pour ce soir et le poisson sera de la partie. En partant, nous admirons le coucher de soleil sous les palmiers et les cabines de plage.



Jour 9 - Le Mont Faron et le Musée de la Marine
Dernier jour de ce périple varois. Aujourd'hui, nous ne éloignerons pas trop de Toulon. En ce début de matinée, nous grimpons le Mont Faron qui domine la rade. Bien qu'étant des sportifs aguerris, nous entamons l'ascension en voiture. Nous arrivons au moment où le premier téléphérique arrive. De là haut, nous contemplons toute la baie de Toulon et nous pouvons apercevoir presque chaque endroit que nous avons visité ces derniers jours. De l'autre côté du mont, nous pouvons voir l'arrière pays, composé de collines rappelant les Cévennes.
Nous redescendons sur Toulon et filons visiter le Musée National de la Marine. Toulon est une des principales bases militaires françaises et il est de notre devoir de nous cultiver un peu. Le musée retrace l'évolution de la marine et des bateaux en France depuis les premiers Hommes. La multitude de maquettes de toute taille reste le plus impressionnant.
À peine ressortis du musée, nous ne perdons pas de temps et courons vers le quai. Nous prenons notre navette à temps et partons vers notre dernière escapade, la plage de Saint-Mandrier. Nous traversons la rade et admirons les bateaux militaires en repensant à ce que nous venons de voir au musée. Cette dernière plage signe la fin de nos vacances dans le Var et je dois dire que nous n'avons pas chômer. En restant quelques jours de plus, nous aurions pu sans doute découvrir davantage l'arrière pays mais nous sommes pleinement satisfaits de notre séjour.


